Elvis Tribute Artists (ETA).
Des clones du King se produisent tous les soirs dans les îles Canaries.
Devant une masse de touristes occidentaux brûlés au soleil balnéaire.
Dans les clubs-vacances, les campings, les mauvais hôtels, Elvis est sur scène.
Les mêmes hits indémodables, répliques cultes, panoplies de lumière – et tant pis si les costumes sont troués – .
Quand une journaliste interrogea Elvis sur la Guerre du Vietnam, le King se tût, avançant qu’il n’était qu’un « entertainer ».
Les ectoplasmes qui singent Elvis ne font pas de politique non plus.
À une centaine de kilomètres des côtes africaines d’où partent les migrants.